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🎬 Death Note

J’ai revu Battle Royale récemment, et j’ai été frappé par la manière dont Tatsuya "Shuya" Fujiwara avait marqué sa génération et joué une tonne de premiers rôles suite à ce film. Il a donc joué Kaiji, Shishio Makoto dans les films Kenshin, Satoru dans le film Erased,… sans compter des films d'auteur un peu moins célèbres.

Mais surtout, après Battle Royale, il a joué dans les films adaptés de la franchise Death Note

Le manga de la mort

Dans ce manga, paru dans le Jump de 2003 à 2006, un adolescent, Light Yagami entre en possession du cahier de la mort, qui permet à son utilisateur de tuer quiconque en inscrivant son nom dedans. Si le manga commence comme une réflexion sur le concept de la Justice (et ses imperfections), il se transforme vite en un jeu de machinations, manipulations, plans et contre-plans, entre Kira, l’alter-égo meurtrier de Light, et L, le détective engagé pour arrêter Kira.

Le film de la mort

Le film reprend le manga à peu près à la lettre, en expédiant certains passages1, mais restant fidèle. Certains passages sont rallongés afin de mettre en place plus d’action, donnant plus d’importance à un personnage qui était assez anecdotique dans la version originale2. De même, comme le film ne peut pas se permettre de passer du temps à laisser ses personnages parler pour développer leurs relations, on devient plus proche d’un caper3 dans le style, avec deux gros “plans”, qui se dérouleront sous les yeux du spectateur avant qu’il ne découvre la préparation méticuleuse qui a mené chacun à sa bonne exécution.

Lorsque ce film se termine, le spectateur a pu découvrir le génie maléfique qui avait déjà fait la renommée de Light, mais pas encore ce qui fait (pour moi) tout le sel de ce manga: les interactions entre Light et L. C’est un second film, qui sortira cinq mois plus tard, qui en prendra soin.


  1. Un peu dommage qu’on ait perdu la scène où Light feuillette un magazine porno pour donner l’illusion à des caméras-espion qu’il est un adolescent normal. ↩︎

  2. Mais dont la mort était mise en scène dans une case très bien échafaud-ée! ↩︎

  3. En français, on pourrait rapprocher ça du sous-genre du “film de braquage”. ↩︎

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